jeudi 28 juin 2007

Ouuuuh!!!

Bouh. j'ai aps droit à 20 visites par semaine. tant pis. Et Amé, ne crains rien, je vais actualiser plus souvent. Le porblème, c'est que j'ai la flemme et plus trop de dessins à montrer... 'Faudra que j'en scanne.


mercredi 27 juin 2007

Deuxième!!

JE SUIS ARRIVEE DEUXIEME AU CONCOURS PAR MONTS ET PAR MOTS!!!!



Moi contente^^

Juste pour dire ça.

Puis juste aussi pour poster mon unique dessin en manga jamais réussi! Je vous présente Tenshi, huitième Rozen Maiden imaginée par moi-même... En style, Peach-Pit, s'il vous plaît!



PS: je rêve ou bien j'ai eu 20 visites depuis que j'ai mis mon compteur? Oo C'est formidable! Les gens, mettez-moi un commentaire pour dire que c'est bien vous qui venez!

dimanche 10 juin 2007

Youhouuu!!


Les "p'tits futés " comme dirait ma prof de maths, auront remarqué quelques modifs pour le blog... mais je n'ai pas réussi à mettre d'image en bannière, malheureusement... Bouh. Pas grave, je réessayerai. Blogger a buggé comme un fou qaund j'ai voulu voir un aperçu de mes modifs, ça m'a dissuadée de le faire... xD. En attendant, j'aimerais bien savoir (message destiné à Marie) comment diantre qu'on fait pour piquer des musiques sur radioblog. J'y arrive pas non plus (je vais finir par penser que je suis vraiment nulle en informatique T_T)

Sinon, dessin et texte envoyés tous deux à un concours! (pour une fois que je me décide à en faire xD)

Le thème: "De Bruges à Venise, si les canaux étaient des miroirs"

Le texte devait raconter la traversée de ces miroirs et la réalisation qui allait avec devait pouvoir se regarder des deux côtés...Alors un conseil: enregistrez l'image, et faites-la tourner!


Image:

































Mon texte:



Would you like my mask? Would you like my mirror?
Glauque. Et pourtant un semblant transparente. C’est la couleur de l’eau du canal au-dessus duquel mes jambes balancent. Je suis assise sur le rebord du trottoir. Donc au-dessus de l’eau. J’aimerais bien y voir une naïade. Une sirène. Des poissons. Un merlan. Un espadon… Mais ici, à Bruges, l’eau est trop immobile pour qu’un être vivant puisse y rester sans étouffer. Elle clapote doucement sous le souffle du vent… Les vieilles maisons se reflètent sur sa surface. Comme sur un miroir… le miroir de l’eau. Je peux me voir dans les sinuosités de sa surface, un peu déformée. Mes pieds touchent presque l’eau. Et si jamais je l’effleurais, serais-je aspirée par un maëlstrom d’eau fade ? Je me demande ce qu’il y a véritablement sous les lentilles aquatiques.
Plus loin, le canal s’étiole. Peut-on aller plus loin, par ces lignes d’eau, que les frontières de la ville ? Vers Venise, dont on dit qu’elle est la jumelle de Bruges ? Et si, en plongeant dans cette mare verdâtre, on se retrouvait dans cette ville, qui, paraît-il, est une merveille… Je ferme les yeux en m’imaginant sauter dans le miroir de l’eau.
Je traverse une surface lisse et froide… Dans mon rêve éveillé, j’ouvre les yeux.
Les dryades et nymphes d’eau s’ébattent autour de moi… Je glisse dans le canal, doucement portée par le courant. Lorsque je remonte à la surface, surprise… Venise me sourit, parmi ses masques d’or et d’argent. Je vois passer une foule chamarrée, tantôt vêtue comme les médecins de l’ancien temps, tantôt habillée de couleurs éclatantes, dont les loups aux plumes dorées scintillent. Je me hisse hors de l’eau, et je suis le rassemblement, sous une pluie de confettis multicolores. Toutes ces personnes, sous des dessous gais, sont-elles ce que le miroir de l’eau leur renvoie ? Le masque est le contraire du miroir. Il cache à la vue ce que le miroir insidieux montre. Ou déforme, comme sur l’eau. Montre-moi ton masque, je te dirai qui tu n’es pas… Je me surprends à contempler les reflets des masques dans l’eau. Un masque joyeux, orné de bandes rougeoyantes, se moire et se tord dans des reflets âcres, qui tournent les jaunes vifs en verts et bleus… Son sourire malicieux se gauchit en une bouche dure. Les plumes tombées des loups dans la mascarade deviennent sombres, comme arrachées à des oiseaux de malheur… mais un miroir dit-il la vérité ? On peut lui cacher ce que l’on voudrait faire échapper aux regards. Le miroir deviendrait alors masque. Il ne montrerait que l’extérieur…
Perdue dans mes contemplations, je remarque que j’ai laissé le carnaval s’échapper. Je suis seule…
Le soleil couchant se reflète dans l’eau.
Son éclat n’est pas terni par l’eau.
Sur le trottoir, je remarque une plume…je la prends dans ma main.
L’eau. Je la regarde à nouveau qui clapote calmement, dorée par le crépuscule… Miroir toujours. Je me vois… et je comprends qu’il faut repartir. A nouveau, je sombre à travers son éclat, presque semblable à celui d’un rubis chatoyant, dans l’assoupissement du jour.
Je me retrouve sur mon trottoir, à Bruges. Curieux voyage que celui que j’ai fait… ma ruelle est presque identique à celle de Venise… Et le même flamboiement resplendit dans le canal. Ai-je dormi ? Rêvé ? Ou réellement vécu ce voyage ? Seule une plume d’or, dans ma main, saura me répondre…
Villeneuve d’Ascq, juin 2007